Coccinelle, libellule, luciole…tout ce qu’il faut savoir sur les petits insectes de l’été
L’écrivain Dante Alighieri, dans sa célèbre œuvre La Divine Comédie, a baptisé cette créature « lucciola », signifiant « petite lumière » en italien, un terme qui s’est transformé en « luciole » en français au XVIIIe siècle. La lumière qu’elle émet peut être jaune ou verte, et elle varie en fonction du sexe et de l’espèce. Les mâles utilisent ces flashs lumineux pour attirer l’attention des femelles, qui, souvent incapables de voler, leur répondent par des signaux lumineux. Ce phénomène a fasciné les observateurs depuis des siècles, et la luciole reste un symbole poétique de la nature mystérieuse.
Le perce-oreille, un insecte mal compris
Le perce-oreille, ou forficule, est un insecte qui porte bien mal son nom. Ses pinces, situées à l’arrière de son corps, ne sont pas destinées à percer les oreilles humaines, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Le nom « perce-oreille » date de la Renaissance et trouve son origine dans la forme de ces pinces, qui rappellent les outils utilisés autrefois pour percer les lobes d’oreille. Une autre explication suggère que le terme « oreille » désignerait un quartier d’abricot, un fruit dont l’insecte est friand.
Nocturne, le perce-oreille se nourrit également de pucerons et de fruits, ce qui en fait un autre allié des jardiniers. Bien que son apparence puisse effrayer les enfants, ses pinces ne sont utilisées que pour se défendre contre ses prédateurs ou pour capturer ses proies.