Aïcha, 94 ans : en fin de vie, elle est expulsée de sa maison parce que son fils est…
Pourtant, malgré leur défense et l’absence de preuves tangibles, la justice a tranché en faveur de l’expulsion. Aïcha a donc été contrainte de quitter son domicile, même si elle le faisait à contre-cœur. Actuellement, Aïcha et sa fille résident de manière temporaire dans un hôtel, en attendant de trouver une solution plus pérenne pour leur logement. Cette situation provisoire est difficile pour Aïcha, qui, à 94 ans, rêve simplement d’une fin de vie paisible dans un lieu qui lui est familier.
Ce qui étonne particulièrement dans cette affaire, c’est précisément l’absence de preuves retrouvées au domicile d’Aïcha. Les autorités n’ont en effet saisi aucune drogue, ce qui aurait pu, selon la famille, suffire à lever les accusations. Cette absence d’éléments concrets jette un doute sur la validité des plaintes déposées contre elle et alimente la colère de ses proches. La fragilité de l’état de santé d’Aïcha ajoute une dimension supplémentaire à ce drame. Âgée et vulnérable, elle a même plusieurs fois menacé de mettre fin à ses jours, incapable de supporter cette épreuve qui, selon elle, la prive de dignité.
Face à cette situation, plusieurs acteurs tentent d’intervenir pour trouver une solution adaptée à Aïcha. Parmi eux, Gilles Gauer, avocat représentant d’ACM Habitat, est entré en contact avec le bailleur social d’Aïcha. Son objectif est de trouver un compromis qui permettrait à la nonagénaire de bénéficier d’un logement approprié, où elle pourrait passer ses dernières années dans la tranquillité et la dignité qu’elle mérite.