Un homme de 35 ans, dont le corps est entièrement recouvert de plus de 200 tatouages, s’est transformé pour le bien de sa nouvelle petite amie
Un parcours progressif, mais loin d’être terminé
La transformation d’Anthony Loffredo ne s’est pas faite du jour au lendemain. Depuis le lancement de son projet en 2013, il a subi de nombreuses modifications, chacune marquant une étape dans son parcours. Outre la suppression de son nez, il s’est fait retirer ses oreilles, a inséré des implants sous sa peau, et a transformé la couleur de ses yeux en noir grâce à une injection d’encre.
Malgré l’étendue de ces changements, Anthony estime qu’il n’en est qu’à 16 % de sa transformation totale. Ce chiffre, précis et intrigant, laisse entrevoir l’ambition qui anime ce projet. Ce qui peut paraître extrême pour beaucoup n’est, pour lui, qu’une étape dans une quête bien plus vaste.
Entre fascination et controverse
Le parcours d’Anthony suscite des réactions contrastées. Pour certains, il incarne une forme d’art vivant, un homme prêt à sacrifier son apparence pour poursuivre une vision unique. Pour d’autres, il est une figure controversée, défiant les normes sociales et les conventions esthétiques.
Son projet soulève également des questions sur les limites de la liberté personnelle. Jusqu’où peut-on aller pour modifier son corps ? À quel moment ces pratiques deviennent-elles dangereuses ou éthiquement discutables ?
Pour Anthony, ces interrogations n’ont pas de véritable importance. Il revendique le droit de disposer de son corps comme il l’entend et refuse de se conformer aux attentes de la société.