“Je vais porter plainte” : il achète une salade chez Aldi et découvre des traces de…
L’ANGOISSE MONTE
Une fois sorti du magasin, Julien, encore sous le coup de la panique, a immédiatement contacté les services d’urgence. « Je craignais de tomber gravement malade. Je voulais savoir quelles précautions prendre. Récemment, les affaires de botulisme ont fait les gros titres, et cela m’a plongé dans une véritable angoisse », a-t-il confié. Le mois précédent, cinq personnes avaient été admises en réanimation à Tours, probablement victimes d’un botulisme contracté après avoir consommé un pesto artisanal.
UNE INVESTIGATION EN COURS
Le pesto incriminé, commercialisé sous la marque Ô Ptits Oignons lors d’événements régionaux, fait désormais l’objet d’une traque à l’échelle nationale. Les autorités exhortent la population à détruire les bocaux encore en circulation, tandis qu’une enquête sanitaire et judiciaire cherche à déterminer les origines précises de cette contamination.
DES PRODUITS ENCORE DISPONIBLES
Bien que rassuré par les équipes médicales, qui lui ont recommandé de surveiller l’apparition de symptômes inhabituels, Julien reste dubitatif. « Je m’interroge : comment des asticots peuvent-ils survivre dans une boîte hermétiquement scellée ? Peut-être une fuite d’air ? », s’est-il demandé. Trois jours plus tard, les journalistes de La Dépêche du Midi ont constaté, avec étonnement, que ce produit était encore disponible sur les étagères du magasin.
