Triste vendredi : terrible collision entre un bus et un camion, 15 personnes sont…

« Quand elle est née, la mère adoptive a quitté l’hôpital en criant qu’elle était déformée… et je n’ai plus jamais entendu parler d’elle », a raconté Christina, encore marquée par cet abandon soudain.

LE RÉVEIL D’UN AMOUR MATERNEL

Cet instant, aussi bouleversant qu’il soit, a marqué un tournant décisif dans la vie de Christina. Face à l’abandon des parents adoptifs, elle a réalisé qu’elle était la seule à pouvoir protéger et aimer Abigail.

« C’est à ce moment-là que j’ai compris qu’elle était à moi, et que j’étais la seule personne capable de subvenir à ses besoins », a-t-elle confié avec émotion.

Christina a donc décidé de garder sa fille, malgré les difficultés financières et les défis qu’elle anticipait. Abigail, avec son sourire radieux et sa présence réconfortante, est rapidement devenue la lumière de sa vie.

UNE COMMUNAUTÉ SOLIDAIRE

Bien que déterminée à élever sa fille, Christina savait qu’elle aurait besoin d’aide pour y parvenir. Elle a donc créé une cagnotte en ligne sur un site de financement participatif, espérant que des âmes généreuses l’aideraient à subvenir aux besoins d’Abigail.

La réponse de la communauté a été immédiate et bouleversante. En peu de temps, Christina a reçu plus de 16 300 dollars, une somme qui lui permet aujourd’hui d’acheter des couches, des vêtements et de la nourriture pour sa fille.

Ce soutien financier, mais aussi émotionnel, a renforcé sa détermination à offrir une vie heureuse et épanouissante à Abigail.

LE COMPORTEMENT DES PARENTS ADOPTIFS

Quant aux parents adoptifs qui avaient initialement accepté d’accueillir Abigail, leur réaction a suscité l’indignation. Leur rejet brutal de l’enfant en raison de son apparence a non seulement mis en lumière leurs préjugés, mais aussi leur incapacité à faire face à des défis imprévus.

Cependant, loin de remettre en question leur propre comportement, ces parents ont décidé de porter plainte contre l’agence d’adoption, arguant qu’ils n’avaient pas été suffisamment informés des éventuels problèmes de santé du bébé.

Cette action en justice a été perçue par beaucoup comme une tentative de détourner l’attention de leur abandon cruel, renforçant encore davantage l’idée qu’Abigail était mieux sans eux.