Titanic : plusieurs corps retrouvés près de l’épave, les scientifiques pensent qu’ils ont été…
Les causes exactes de l’accident restent sujettes à spéculation, bien que des analyses préliminaires pointent des défaillances structurelles. Cet événement a relancé le débat sur la sécurité des explorations sous-marines dans des conditions extrêmes et sur les motivations économiques des entreprises impliquées dans ces expéditions.
Un projet sous le feu des critiques
L’annonce de cette nouvelle exploration a provoqué une vague d’indignation parmi les critiques, qui estiment que le projet manque de considération pour la mémoire des victimes du Titanic. Le gouvernement américain s’est également fermement opposé à l’expédition, citant des préoccupations éthiques et légales. Selon Sky News, les autorités estiment que l’exploration pourrait causer des dommages irréversibles à l’épave, déjà fragile, et violer des accords internationaux.
Pour les autorités américaines, le Titanic n’est pas qu’une épave ; c’est un site protégé par la loi fédérale et par un accord avec le Royaume-Uni signé en 2003. Cet accord stipule que l’épave doit être traitée avec respect, en tant que lieu de sépulture maritime. Toute intrusion dans la coque du navire, même pour récupérer des artefacts, est donc strictement encadrée.
Un affrontement juridique
RMS Titanic Inc., basée en Géorgie, défend son projet en affirmant qu’elle possède les droits de sauvetage sur l’épave. La société collabore depuis des années avec la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), l’agence fédérale américaine chargée de surveiller les activités liées à l’épave. RMS Titanic Inc. soutient que l’érosion naturelle du Titanic a créé des ouvertures qui permettent d’accéder à l’intérieur sans causer de dommages supplémentaires.