“Je ne suis plus le même“ : Philippe Bouvard (95 ans) méconnaissable, il révèle avoir subi une…
“J’ai pris la décision, mais peu à peu, de me retirer, de dire au revoir ou de dire adieu. […] 95 ans révolus, ça permet quand même de prendre la retraite le cœur serein !” a-t-il déclaré.
Cette déclaration illustre sa philosophie de vie : accepter le passage du temps avec sagesse et gratitude, sans amertume. Pour Philippe Bouvard, la retraite n’est pas synonyme de fin, mais plutôt d’une nouvelle phase où il peut se consacrer à d’autres formes de réflexion et de création.
Une épreuve majeure : la perte de la vue
Malgré sa longévité exceptionnelle, Philippe Bouvard n’a pas été épargné par les épreuves de la vieillesse. Il a notamment perdu la vue il y a cinq ans, une expérience qu’il qualifie de “gros problème”. Lors de son entretien, il revient sur ce moment bouleversant où tout a basculé.
“J’ai perdu la vue il y a déjà beaucoup de temps. J’étais un jour au casino de Monaco [et] subitement, tout est devenu noir”, raconte-t-il avec émotion.
Comme beaucoup, il a d’abord espéré que ce problème serait temporaire, consultant des spécialistes dans l’espoir de retrouver la vue. “J’ai été voir le médecin oculiste et les différents opticiens. Ils m’ont dit que ça allait s’arranger. Ça fait cinq ans et ça n’a jamais repris”, a-t-il confié.
Cette perte sensorielle a évidemment eu un impact profond sur sa vie quotidienne et sa perception du monde. Pourtant, Philippe Bouvard ne se laisse pas abattre et adopte une approche stoïque face à cette épreuve : “Vieillir, ça ne va pas sans handicap.”