Les scientifiques ont avancé l’heure de la fin du monde !
L’horloge de l’apocalypse : une alarme pour l’humanité
Créée en 1947 par des scientifiques de l’Université de Chicago, l’horloge de l’apocalypse est devenue un symbole puissant du risque existentiel pesant sur l’humanité. Minuit, sur cette horloge symbolique, représente la fin du monde. À ses débuts, elle était exclusivement dédiée à mesurer la menace d’une guerre nucléaire mondiale, mais au fil des décennies, elle a évolué pour intégrer d’autres dangers majeurs. Aujourd’hui, elle tient compte non seulement des armes nucléaires, mais aussi du changement climatique, des crises énergétiques et des avancées technologiques pouvant entraîner des bouleversements mondiaux.
Une idée née dans un contexte tendu
L’horloge a été imaginée dans le contexte tendu de l’après-guerre, alors que la Guerre froide s’installait entre les deux superpuissances mondiales, les États-Unis et l’Union soviétique. Ce projet, conçu par des scientifiques, dont plusieurs lauréats du prix Nobel, visait à sensibiliser l’opinion publique et les dirigeants sur la fragilité de la paix mondiale.
À l’origine, l’horloge se focalisait uniquement sur les dangers nucléaires. Mais en 2007, un tournant majeur s’est opéré : ses créateurs ont décidé d’élargir son champ d’évaluation. Désormais, elle prend en compte d’autres menaces existentielles, notamment le réchauffement climatique, les crises liées aux hydrocarbures, ainsi que les défis posés par les technologies émergentes, telles que l’intelligence artificielle ou les cyberattaques.
2017 : une année critique
Le 27 janvier 2017, les aiguilles de l’horloge ont été avancées de 30 secondes, une décision qui a marqué l’entrée dans une phase critique pour l’humanité. À cette date, l’horloge affichait 23:57:30, signifiant qu’il ne restait plus que deux minutes et trente secondes avant minuit. Ce niveau de danger n’avait pas été atteint depuis 1953, année où les États-Unis et l’Union soviétique avaient testé leurs premières bombes à hydrogène.
Ce changement inquiétant était en partie attribué à l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Le Conseil scientifique et de sécurité, chargé d’évaluer la position des aiguilles, avait alors exprimé de vives préoccupations face à la montée du nationalisme à l’échelle mondiale et aux déclarations controversées du nouveau président américain.