“Plus aucun doute“ : Émile, les analyses ADN viennent de tomber et confirment le pire, le petit garçon a été…

Dans le cas présent, les traces relevées sur les vêtements et les ossements du petit Emile présentent des dégradations importantes. Ces détériorations peuvent résulter de divers facteurs environnementaux, notamment l’humidité ou le temps écoulé depuis la disparition du garçonnet le 8 juillet 2023.

Un large spectre de correspondances possibles

Avec des ADN partiels, le nombre de caractéristiques disponibles étant limité, le champ des correspondances possibles s’élargit considérablement. Autrement dit, ces traces pourraient correspondre à de nombreuses personnes différentes, ce qui complique l’identification d’un éventuel suspect.

Par ailleurs, un autre obstacle s’ajoute : l’ADN de toutes les personnes présentes au Vernet, le village où Emile a disparu, n’a jamais été systématiquement prélevé. Si une ou plusieurs de ces personnes étaient impliquées, mais que leur profil génétique n’a pas été enregistré dans le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), leur identification s’avérerait encore plus difficile.

Une découverte à interpréter avec prudence

Pas forcément une preuve criminelle

Bien que la découverte de traces ADN étrangères soit une avancée importante, elle ne constitue pas en elle-même une preuve irréfutable de criminalité. Les enquêteurs et magistrats restent donc très prudents dans leurs interprétations. Plusieurs hypothèses restent sur la table, notamment celle d’un accident.

Les traces découvertes pourraient également provenir d’une contamination. Les preuves, rappelons-le, ont été manipulées à plusieurs reprises. Cela inclut leur découverte par une randonneuse le 30 mars 2024 et les différentes analyses menées par les experts de l’IRCGN. Bien que ces manipulations soient réalisées dans des conditions strictes, avec des gants et des équipements de protection, certains éléments externes, comme l’humidité, peuvent altérer les échantillons et y introduire des contaminations.